Bonnes pratiques pour la conception d’un site web plus écologique

conception de site web écologique

La démarche d’éco-conception d’un site web consiste à optimiser son site Internet pour réduire son impact écologique. L’objectif ? Limiter la pollution numérique engendrée par la multiplication des usages numériques.

En quelques années, le poids des pages web a été démultiplié, les sites internet sont devenus de plus en plus nombreux, plus sophistiqués, avec des animations et des galeries photos / vidéos. Toutes ces fonctionnalités engendrent un volume de requêtes plus important et consomment donc plus d’énergie. Voyons aujourd’hui comment limiter l’impact carbone d’un site web dès sa création.

Astuces pour créer un site web plus écologique

  • Choisir un hébergeur plus éco-responsable, voir local. Il existe désormais des hébergeurs eco-friendly, ceux-ci privilégient les énergies renouvelables et les matériaux recyclés. A titre d’exemple, la société d’hébergement et de noms de domaines Infomaniak adhère à une charte écologique en 20 points pour contribuer à un usage d’Internet plus éthique. Sans tomber dans le greenwashing, cette entreprise indépendante se démarque en s’engageant à n’utiliser que des data centers non climatisés (refroidis avec l’air extérieur filtré), à prolonger la durée de vie de leurs serveurs et à s’alimenter avec de l’énergie 100% renouvelable certifiée. PlanetHoster est également une solution d’hébergement vert axée sur l’innovation et très engagée à différents niveaux pour l’écologie. Au Canada, leurs infrastructures utilisent de l’énergie propre, provenant à 100 % de barrages hydroélectriques.
  • Opter pour un site « allégé » minimaliste. Chaque fonctionnalité pèse son poids et influe sur l’impact environnemental du site web. Alléger son architecture et optimiser son code en minifiant ses fichiers HTML, CSS et JavaScript permet de réduire le temps de traitement des pages. Pour réduire encore plus la consommation énergétique, éviter les vidéos full screen en page d’accueil, les chatbots ou les animations de type infinite scroll, préférez les pictogrammes plutôt que les images.

 

  • S’en tenir à deux typographies maximums et préférer les polices standards. Les polices standards déjà installées sur les machines des utilisateurs évitent de devoir encore télécharger de nouveaux fichiers et de prolonger le temps de chargement des pages.

Si vous tenez à utiliser des polices spécifiques, tenez-vous en aux onglets du menu et aux titres par exemple, et gardez une police standard par défaut pour les textes. Vous pouvez également compresser le poids de vos polices en format WOFF2 pour alléger vos fichiers.

 

  • Eviter les plugins inutiles. Plus il y a de plugins, plus il y a d’échanges de données et donc de gaspillage d’énergie si ces plugins ne sont pas utilisés. En revanche, si vous utilisez un CMS comme WordPress, vous pouvez installer un plugin de « caching » qui permettra d’enregistrer les fichiers et de les dupliquer par la suite pour éviter de les recharger à chaque visite. Cela améliore nettement la vitesse de chargement des pages. Vous pouvez également activer la compression GZIP via une extension WordPress pour alléger vos fichiers et améliorer la performance de votre site.

 

  • Adapter la taille de ses fichiers en réduisant le poids des images et des vidéos. Pour vos images préférez les formats .jpg ou .gif plus légers, ou testez les nouveaux formats compressés webP pour les images et webM pour les vidéos. Optimiser et compresser le poids de ses fichiers multimédias (photos et vidéos) permet d’améliorer la vitesse du site et son référencement.

 

  • Optimiser l’UX et l’UI. En simplifiant le parcours utilisateur, on minimise le nombre de clics (et donc de requêtes HTTPS) des internautes. Le visiteur doit pouvoir accéder facilement au but ou à l’information qu’il recherche.

 

Agir sur notre impact environnemental est l’affaire de tous. Jusqu’alors méconnues, les notions d’écologie et d’empreinte carbone du web entrent petit à petit dans les esprits. Les utilisateurs sont désormais informés des conséquences de leurs comportements liés aux nouvelles technologies sur leur empreinte carbone. Si bien qu’il existe depuis janvier 2022 un indice d’empreinte carbone lié à notre utilisation d’Internet et du mobile sur nos factures. Vous souhaitez en savoir plus sur les gestes à adopter pour réduire votre pollution numérique ? Rendez-vous dans notre article à ce sujet.

Vous souhaitez créer un site web pour votre entreprise ? Demandez conseil auprès de nos équipes.

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